Bonnes fêtes de fin d'année à toutes et tous!Nous vous attendons les 23 et 24 janvier 2025.
Les invités:
Lilian Mathieu est rattaché au Centre Max Weber depuis 2010. Il est spécialiste de l’étude de la prostitution et des mouvements sociaux. Ses recherches actuelles portent sur l’activité artistique et intellectuelle en contexte autoritaire.
Il a écrit de très nombreux ouvrages: https://www.centre-max-weber.fr/Lilian-Mathieu
Le genre policier, une critique sociale émoussée ?
Que ce soit ou non la volonté explicite de ses auteur.e.s, le genre policier tend à styliser les milieux sociaux dans lesquels se déroulent ses intrigues. D’abord placée en arrière-fond des enquêtes, cette dimension sociale a pris en épaisseur au fil du développement d’un sous-genre majeur, celui, né aux États-Unis dans les années 1930, du hard-boiled d’abord représenté par Dashiell Hammett qui en a fait le medium d’une critique sociale féroce. Ce qu’on a appelé dans les années 1970 le néo-polar français s’est coulé dans cette veine dans un esprit post-soixante-huitard de plus en plus désabusé à mesure que s’éloignaient les rêves de grand soir. Les Manchette, Jonquet, Daeninckx, Vilar ou encore Manotti sont aujourd’hui des figures tutélaires du genre alors même que le polar contemporain, exposé aux influences étrangères, tend à perdre sa veine contestataire. Une généalogie du genre policier permettra de comprendre comment sa charge de critique sociale ne s’est sans doute pas tant émoussée que redéfinie à mesure de son développement et de son internationalisation.
Kang Chang-Il est né à Séoul en Corée du Sud. Scénariste, réalisateur et bonimenteur du cinéma coréen, il a fondé le « studio mongolmongol », grâce auquel, il a réalisé des films et des documentaires et produit des spectacles vivants. Il est diplômé de l’Université de Paris 4 Sorbonne, en lettres modernes, et a soutenu une thèse de doctorat en Esthétique, Sciences et Technologies des Arts, sous la direction d’Isabelle Moindrot (Université de Paris 8) avec la co-direction de Giusy Pisano (Ecole nationale supérieure Louis-Lumière) en 2018 sur les origines du cinéma coréen. Résidant à Paris, Chang-Il Kang a pour objectif de promouvoir le cinéma coréen dans les différentes régions françaises, et faire découvrir l’histoire de la Corée et la culture coréenne.
Il est l'auteur de deux livres publiés aux Editions Ocrée
Les débuts du cinéma en Corée
Pourquoi le sang coule-t-il à flot dans le cinéma coréen?
Le film Parasite, réalisé par Bong Joon-ho, présenté en compétition officielle au Festival de Cannes 2019, où il remporte la Palme d'or. a suscité une curiosité nouvelle pour le cinéma coréen dans le monde entier. Quels sont les autres films coréens, en dehors de Parasite ? Avec quelles idées fait-on des films en Corée ? Qu’est-ce que le cinéma coréen contemporain ? Afin de répondre à cet intérêt naissant, nous nous pencherons sur les différents aspects qui composent l’essence de ce cinéma en s'intéressant aux films sortis après l’année 2000.
1.Hwagwanmu
(Reshny N’kouka, Cesaltina Silva)
Il s'agit d'une nouvelle danse dérivée des danses de cour qui consiste à tenir en l'air un long hansam coloré.
La danse Hwagwan est une danse exécutée par des femmes qui portent des fleurs dans les cheveux et prient pour la vie éternelle et la prospérité de l'humanité.
2.Buchae-Yeonga (AN Jae Hyun)
Une nouvelle tradition qui dépeint avec un éventail les émotions de la femme majestueuse et modérée en toute élégance à la mélodie.
3.Chunaengjeon
(Reshny N’kouka, Cesaltina Silva)
Chunaengjeon, une danse de cour gracieuse créée en 1828 sous la dynastie Joseon. Elle peut être interprétée en solo, en duo ou par un groupe de cinq danseuses, offrant dans chaque configuration un moment empreint de poésie et d’élégance.
4.Salpuri (AN Jae Hyun)
C'est une danse représentative de la Corée, connue pour sa féminité et qui exprime les caractéristiques de la danse coréenne ; le mouvement en silence. La musique chamanique instrumentale l’accompagne. Des gestes d'entrelacement et de déliement du tissu blanc sublime le chagrin et la tristesse humains par l’art. Ces mouvements délicats et minutieux sont appréciés pour l’excellence de leur exécution
Vidéo de la danseuse:
https://www.youtube.com/watch?v=iy4EKewU8mw
Commentaires
Enregistrer un commentaire